La Vache qui rit, le fromage fondu le plus connu au monde et le plus consommé, fête ses 90 ans en 2011. Visite de l'usine de Lons-le-Saunier, dans le Jura, son lieu historique de production. © Bel
Pour fabriquer La Vache qui rit, Bel sélectionne des fromages à pâte pressée type Emmental, comté, Gouda, Cheddar... Les fournisseurs doivent respecter un cahier des charges très précis. © Bel
Les fromages sont écroutés, nettoyés. Ils sont pesés avec le beurre avant d'être convoyés vers un broyeur. © Bel
Les matières premières sont broyées puis mélangées à froid. Sont ensuite ajoutés les autres ingrédients (caséine, poudres de lait, acide citrique, sel...) © Bel
Les sels de fonte sont ajoutés au mélange afin d'obtenir une texture homogène. La recette de la Vache qui rit contient 19% de matière grasse sur le produit fini et 600 mg de calcium pour 100 grammes. © Bel
Il faut mélanger la pâte pendant environ 30 minutes pour obtenir une texture satisfaisante. © Bel
Le mélange subit une pré-cuisson à 80°C pour stabiliser le mélange matières grasses / protéines. Elle est ensuite rapidement chauffée à 140°C pendant 5 secondes pour détruire les éléments pathogènes puis rapidement refroidie dans une chambre sous vide à 85°C. © Bel
Les boîtes sont fabriquées dans un atelier spécial de l'usine. En avril 2010, La vache qui rit a renouvelé sa recette mythique tout en réduisant de 10% la quantité de carton pour chaque boîte... ce qui représente près de 100 tonnes de carton en moins en France par an. © Bel
17 300 tonnes de fromage sont sorties de l'usine de Lons-le-Saunier en 2010. Les portions de Vache qui rit représentent 55% de la production de l'usine jurassienne, devant Apéricubes (15%), Pik et Croq (17%), Kiri Goûter (9%), et Mini Vache qui rit (2%). © Bel
Une bobine d'aluminium laqué de 15 kilomètres de long et 12 microns d'épaisseur, doublée d'un film alimentaire, est découpée en petits cercles. C'est cette fine feuille qui permet la bonne conservation du fromage. © Bel
La pâte est coulée à chaud directement dans son emballage triangulaire pour éviter toute recontamination. C'est le fromage chaud qui pasteurise la feuille d'aluminium. © Bel
Cinq machines fabriquent des portions triangulaires à une cadence de 500 portions par minute. Cela représente une capacité d'environ 140 000 portions à l'heure. © Bel
Les portions sont rangées dans des boîtes rondes par de 8, 12, 16, 24 ou 32. Les portions n'ont pas la même taille selon le format de la boîte. © Bel
Construite en 1926, l'usine emploie 288 personnes. 50 % de la production est destinée au marché français, 34 % à l'Europe et 16 % sur les autres continents. Au niveau mondial, 80% de la production Vache qui rit est écoulée à l'étranger. © Bel
Ici, les bâtonnets de Pik et Croq, une des nombreuses déclinaisons à succès de la Vache qui rit. La marque est numéro 1 sur le marché des fromages pour enfants (34% de part de marché). © Bel
Présente dans 120 pays, la marque séduit sur tous les continents. La Vache qui rit se décline en une vingtaine de noms différents (The Laughing Cow dans les pays anglophones, Die lachende Kuh en Allemagne...) et adapte ses packagings aux modes de consommation. Rien qu'en Europe, elle compte 90 versions différentes. © Bel
La marque "La Vache qui rit" a été déposée en 1921. C'est la première marque de fromage véritablement originale : à l'époque, 99% des marques étaient constituées de la seule raison sociale du fabricant. 12 000 boîtes ont été vendues dès sa première année d'existence, grâce notamment au packaging avec la vache aux boucles d'oreilles dessiné par Benjamin Rabier. © Bel
La technique du fromage fondu, inventée en Suisse il y a 100 ans, a été rapidement adoptée par Léon Bel en 1921. En détruisant les micro organismes et les enzymes, elle permet une durée de conservation de plusieurs mois même à température ambiante. © Bel
La Vache qui rit est achetée par plus d'une famille sur deux en France. Son taux de notoriété est exceptionnel : plus de 96% chez les adultes et 93% chez les enfants. © Bel
Remerciement particulier pour cet article au journaldunet.com
Miam miam, ça fait longtemps que j'en ai plus acheter, j'en prendrai à mes prochaines course, encore faut-il si j'y pense:S
RépondreSupprimerAvec tout les fromages qui existent en france ça fait peur de voir que la vache qui rit soit tant aimé
RépondreSupprimerBah, ça reste du fromage industriel pas pire que les autres. C'est le genre de truc qu'il faut manger tous les jours mais bon c'est ok. Sinon, les amateurs de vrais fromages sont toujours bien présents en France et plus qu'ailleurs.
RépondreSupprimerApéricube, c'est eux aussi en fait?
RépondreSupprimerFaut être un binoclard pour pas capter qu'apéricube c'est vache qui rit...Il y a la tête de la vache sur tous les cubes!M'enfin.
RépondreSupprimer"La pâte est coulée à chaud directement dans son emballage triangulaire"...ça je m'y attendais pas!
RépondreSupprimerJ'imagine que ça doit alors être pareil pour les apéricubes
Perso ce fromage, je le trouve pas très bon. C'est juste un fromage qui plait aux enfants parce qu'il y a une grosse vache rouge qui fait un sourire. En fait, en y pensant je pense que j'en ai plus manger depuis mes 12ans... ce qui confirme d'ailleurs bien ce que je dis.
RépondreSupprimer10 ans que je n'en ai plus consommé et pourtant le goût est bien resté dans ma tête. c'est "vachement" bon mais je crains que ça ne soit pas de même au des graisses pour le corps.
RépondreSupprimer